« Je suis la Voie, la Vérité, la Vie »

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Voici les trois portraits de Jésus qui inspirent toutes les représentations de Notre-Seigneur. Pendant les premiers siècles, les artistes ont imaginé le Christ sous les traits d’un jeune homme imberbe aux cheveux courts, mais aux 5ème et 6ème siècles, cela devint définitivement le visage d’un homme portant la barbe et aux cheveux longs et bouclés,

Image de gauche. Détail du Linceul de Turin. Ce cliché qui apparaît comme un positif normal, est en fait un négatif photographique. Étant donné que l’original, le Linceul, apparaît comme un négatif (ce qui relève d’un phénomène inexpliqué), il est nécessaire, pour une observation plus commode, d’observer le négatif de l’original, c’est à dire cette image positive que nous avons sous les yeux. Les taches blanches sont des coulées de sang. On voit de grosses tuméfactions. Le nez est cassé.

Image du centre. Fac-similé du Voile dit « Veronica », à Rome depuis le premier siècle paraît-il, conservé au Vatican non loin de l’autel papal, ce linge est  réputé être celui qu’utilisa une femme pieuse pour éponger le visage de Jésus lors de la montée au Calvaire. Le 6 janvier 1849, en la fête de l’Épiphanie, le voile étant exposé à la vénération du public, un phénomène inexpliqué se produisit : à la grande stupeur des témoins, le visage apparut soudain de façon parfaitement nette. Un artiste graveur en fit la copie, dont les épreuves en tirage limité portent un sceau d’authenticité. Ce linge n’est pas ordinairement montré au public.

Image de droite. Le Voile de Manoppello. Il s’agit d’un tissu de petite dimension (17,5 su 24 cm.), très pieusement conservé dans la ville de Manoppello, en Italie, dans les  Abbruzzes. Son origine est inconnue. La tradition rapporte que vers 1506 un pèlerin à l’identité mystérieuse le remit à un notable de l’endroit. Il connut deux propriétaires successifs, pour être finalement donné aux Capucins de la ville. Ce voile où l’on reconnut immédiatement les traits du Seigneur, fit toujours l’objet de la plus grande dévotion. Il est fait d’une matière précieuse, légère et presque transparente : le byssus. Réputée par la tradition populaire « non faite de main d’homme », l’image mériterait d’amples études.

Les points communs entre ces trois visages sont très nombreux et montrent qu’ils appartiennent au même personnage. Et il s’agit bien du Christ, puisque le Linceul de Turin est bien celui du Christ, c’est établi. Remarquons surtout que ces trois images montrent un visage sévèrement tuméfié, blessé et portant les marques d’une extrême souffrance. Jésus a voulu cela : que nous connaissions son visage, et même son regard, qui nous interroge au fond coeur. …

 

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