« Je suis la Voie, la Vérité, la Vie »

Nous sommes un petit groupe de catholiques qui nous intéressons depuis longtemps au Linceul de Turin.

Nous savons en effet que l’Eglise, depuis des siècles, considère le Linceul qui est à Turin comme le linge qui a réellement enveloppé le corps du Christ, c’est-à-dire qu’elle le tient officiellement depuis des siècles comme authentique.

Nous savons que l’Eglise et les fidèles, depuis les tous premiers moments de la chrétienté, le vénèrent non comme une reproduction mais bien comme une relique « non faite de main d’homme » et ayant appartenu au Christ.

Nous savons que la Science, depuis 1993, sur des bases complètes et solides, le reconnaît, elle aussi, officiellement, comme authentique.
Or, ces faits sont trop souvent méconnus ou niés. C’est pourquoi nous désirons défendre la vérité au sujet du Linceul de Turin, contribuer autant que possible à son rayonnement et à la compréhension du message qu’il porte.

Chef de rédaction : Marie-José Tanturri
Webmaster : Gilles Hoarau

Catholiques ?

Qu’est-ce qu’« être catholique » ? C’est croire et affirmer ce que l’Eglise résume dans les lignes ci-dessous.

Le Symbole des Apôtres

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre ; et en Jésus-Christ, son Fils unique, Notre-Seigneur, qui a été conçu du Saint Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort, a été enseveli, est descendu aux enfers ; le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu, le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts.

Je crois au Saint Esprit, à la sainte Eglise catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle.

Ainsi soit-il.

Le Symbole de Saint Athanase

«Quiconque veut être sauvé doit, avant tout, tenir la foi catholique : s’il ne la garde pas entière et pure, il périra sans aucun doute pour l’éternité.

Voici la foi catholique : nous vénérons un seul Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l’Unité, sans confondre les Personnes ni diviser la substance : autre est en effet la Personne du Père, autre celle du Fils, autre celle du Saint-Esprit ; mais une est la divinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit, égale la gloire, coéternelle la majesté.

Comme est le Père, tel est le Fils, tel est aussi le Saint-Esprit : incréé est le Père, incréé le Fils, incréé le Saint-Esprit ; infini est le Père, infini le Fils, infini le Saint-Esprit ; éternel est le Père, éternel le Fils, éternel le Saint-Esprit ; et cependant, ils ne sont pas trois éternels, mais un éternel ; tout comme ils ne sont pas trois incréés, ni trois infinis, mais un incréé et un infini. De même, tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout-puissant le Saint-Esprit ; et cependant ils ne sont pas trois tout-puissants, mais un tout-puissant. Ainsi le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu ; et cependant ils ne sont pas trois Dieux, mais un Dieu. Ainsi le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur, le Saint-Esprit est Seigneur ; et cependant ils ne sont pas trois Seigneurs, mais un Seigneur ; car, de même que la vérité chrétienne nous oblige à confesser que chacune des personnes en particulier est Dieu et Seigneur, de même la religion catholique nous interdit de dire qu’il y a trois Dieux ou trois Seigneurs.

Le Père n’a été fait par personne et il n’est ni créé ni engendré ; le Fils n’est issu que du Père, il n’est ni fait, ni créé, mais engendré ; le Saint-Esprit vient du Père et du Fils, il n’est ni fait, ni créé, ni engendré, mais il procède. Il n’y a donc qu’un Père, non pas trois Pères ; un Fils, non pas trois Fils ; un Saint-Esprit, non pas trois Saint-Esprit. Et dans cette Trinité il n’est rien qui ne soit avant ou après, rien qui ne soit plus grand ou plus petit, mais les Personnes sont toutes trois également éternelles et semblablement égales. Si bien qu’en tout, comme on l’a déjà dit plus haut, on doit vénérer, et l’Unité dans la Trinité, et la Trinité dans l’Unité. Qui donc veut être sauvé, qu’il croie cela de la Trinité.

Mais il est nécessaire au salut éternel de croire fidèlement aussi en l’incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est donc la foi droite que de croire et de confesser que notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme. Il est Dieu, de la substance du Père, engendré avant les siècles, et il est homme, de la substance de sa mère, né dans le temps ; Dieu parfait, homme parfait composé d’une âme raisonnable et de chair humaine, égal au Père selon la divinité, inférieur au Père selon l’humanité. Bien qu’il soit Dieu et homme, il n’y a pas cependant deux Christ, mais un Christ ; un, non parce que la divinité a été transformée en la chair, mais parce que l’humanité a été assumée en Dieu ; un absolument, non par un mélange de substance, mais par l’unité de la personne. Car, de même que l’âme raisonnable et le corps font un homme, de même Dieu et l’homme font un Christ. Il a souffert pour notre salut, il est descendu aux enfers, le troisième jour il est ressuscité des morts, il est monté aux cieux, il siège à la droite du Père, d’où il viendra juger les vivants et les morts. A sa venue, tous les hommes ressusciteront avec leurs corps et rendront compte de leurs propres actes : ceux qui ont bien agi iront dans la vie éternelle, ceux qui ont mal agi, au feu éternel.

Telle est la foi catholique : si quelqu’un n’y croit pas fidèlement et fermement, il ne pourra être sauvé. »

Catholiques aujourd’hui ?

Etre catholique, c’est croire ce qui a toujours été cru dans l’Eglise, à savoir que l’Eglise est le corps mystique de Notre-Seigneur Jésus-Christ et que par promesse de Notre-Seigneur Jésus-Christ, elle est infaillible dans la Foi et immortelle mère de Vérité. C’est croire dans la promesse expresse de Notre-Seigneur Jésus-Christ à son Vicaire, de l’assister à chaque moment, et d’empêcher Lui-même, jusqu’à la fin des temps toute défaillance de son Vicaire dans la Foi et toute erreur dans sa conduite du troupeau. Matthieu XVIII, 19-20, «Allez-donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit, leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé : et voici que je suis avec vous tous les jours jusqu’à la consommation des siècles.»
Etre catholique, c’est croire en Jésus-Christ, c’est donc croire dans son Eglise et obéir à son Vicaire, car tous deux sont créés et gardés par Lui.

C’est aussi prendre en compte les avertissements de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Matthieu VII, 15-20 :

« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. ».

Or, quels « fruits » bons à manger nous sont offerts aujourd’hui ? Une doctrine inverse de celle de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui ne vient donc pas de Jésus-Christ. Et par qui nous est-elle offerte, cette doctrine antichristique ? Par ceux qui portent le pallium fait de laine d’agneau. Nous sommes dans la situation annoncée par Notre-Seigneur Jésus-Christ : « Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. ». Les signes sont assez clairs et les preuves assez abondantes : nous y sommes !

L’Eglise est occultée et le Vatican occupé par les très rusés et puissants adversaires de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Il est impossible à un catholique de traiter un tant soit peu avec ces gens-là. Et ceux qui le font, sont soit aveuglés, soit complices.

En tout cas, reconnaître l’occupant comme le titulaire légitime et le suivre dans ses errances doctrinales, ce n’est pas possible en tant que catholique.

Ou bien, ne pas le suivre dans ses errances, mais le reconnaître cependant comme titulaire légitime, c’est-à-dire admettre que le Vicaire du Christ peut errer dans la Foi malgré l’assistance divine dont il bénéficie, et admettre que l’Eglise est malade et peut transmettre l’erreur, ce n’est pas possible non plus en tant que catholique.

Les animateurs de ce site ne sont ni dans un cas ni dans l’autre. Ils sont, aussi humblement mais aussi fidèlement que possible, catholiques. Et, se remémorant l’épisode prophétiques des noces de Cana, ils ont cette certitude magnifique que lorsque l’eau sera à nouveau transformée en vin, ce sera, bien sûr, par la grâce de Notre Seigneur, mais pas autrement qu’à la demande de Marie.