« Je suis la Voie, la Vérité, la Vie »

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Joachim et Anne vivaient depuis longtemps dans l’affliction de demeurer sans enfant. Situation dégradante, considérée comme signe de réprobation divine. Pour cette raison, Joachim se vit priver publiquement de ses responsabilités dans le service du Temple et, brisé de honte, se retira dans le désert. Anne, elle aussi déconsidérée de tous, persévéra dans la prière. Mais bientôt, Joachim et Anne apprirent des Anges que leur stérilité devait prendre fin, en vue d’une illustre descendance, et furent invités à se rendre au Temple. C’est là, sous la Porte Dorée, que les deux époux se retrouvèrent, dans un de ces moments de Mystère et de Bonheur ineffable dont le Bon Dieu seul a le secret. Voici comment Anne Catherine Emmerich en rapporte la vision.

« Rencontre de Joachim et d’Anne sous la Porte Dorée

Une de ces colonnes s’élevait comme une tige de palmier, avec des branches pendantes ornées de fleurs. Ce fut là que Joachim fit la rencontre d’Anne, toute rayonnante de joie. Ils s’embrassèrent dans un mouvement de sainte allégresse, et se firent part de leur commun bonheur. Une nuée lumineuse les environna, et ils tombèrent en extase. Cette lumière rayonnait sur eux du sein d’une troupe nombreuse d’anges, planant sur leurs têtes et portant une haute tour, toute resplendissante, semblable à la tour de David ou à la tour d`ivoire. Puis cette tour disparut, et une immense auréole vint couronner Anne et Joachim.

Il fut alors montré que la conception de Marie avait été aussi pure, par la grâce, que l’eût été, sans la chute originelle, toute conception humaine. Dans le même temps. J’eus aussi une autre vision dont il m’est impossible de faire comprendre la grandeur. Le ciel s’ouvrit au-dessus des deux époux, et je vis la joie au sein de la Trinité et dans les rangs des anges, et nul d’entre eux ne restait étranger à cette bénédiction mystérieuse. »

« Visions d’Anne-Catherine Emmerich sur la vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ et de la Très Sainte Vierge ». Ed. Téqui, 10ème édition, 1947. Tome premier. Extrait du chapitre IX.

Illustration : Giotto, La rencontre d’Anne et de Joachim. Fresque de la chapelle des Scrovegni à Padoue.

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